vendredi 21 octobre 2011

Avec la même gueule et la même robe que la fusée de Gagarine, Soyouz attend son envol de terre française

Le portique mobile de Soyouz
à Kourou, en Guyane française.
- Photo : ESA/CNES
[ Darmstadt, ESOC, (D), October 20th, 2011, © (rke), english below ] – Eh, astucieux ces Européens ! Au lieu de ranger la fusée dans sa tour, c’est sa « maison » qui vient à elle. Ce portique mobile (45 m de haut) se différencie des autres ensembles de lancement des installations russes (où la fusée est couchée avant d’être dressée) du fait qu’il faut avoir Soyouz debout pour pouvoir y fixer Fregat en son sommet. Fregat ? Pas une frégate… Enfin si, puisque c’est l’escorteur (un sacré machin) qui finit de remorquer le satellite tout là-haut. Pas étonnant qu’il ait fallu tant de temps aux techniciens pour assurer le montage de la fusée.
Et voilà la belle fusée Soyouz qui attend son heure… de décollage, à Kourou ! Quel défi ! C’est la première fois qu’une fusée part d’un sol français (rendez-vous compte, c’est le 1’777ème tir du mythique engin) et c’est aussi la première fois qu’on y installe, en son sommet deux satellites GPS maison en provenance d’Europe. L’enjeu est de taille et la prouesse pas si évidente du fait qu’il ait fallu s’adapter au contexte russe.
Ah, cette fusée. Celle-là même qui a envoyé Gagarine il y a cinquante ans (un 12 avril 1961, par un ciel bleu) est plantée sur de nouvelles terres. Evidemment, ce n’est pas tout à fait la même. Dès lors, des variantes plus récentes de lanceurs ont été mises au point (L, O, T, TM, TMA). Pour aboutir au Soyouz façon Europe de ce jour. La même gueule, la même robe (ses quatre boosters coniques) mais avec une niaque différente : cette fois-ci, tout est opéré depuis Kourou. Jeudi 20 octobre, 11 h (heure de paris). Mais qu’est-ce qui se passe ? La séquence de lancement est interrompue à cause d’une vanne défectueuse, constatée lors du remplissage des réservoirs. Forcément, on ne peut pas, vu les circonstances, réussir un tel challenge du premier coup. (à suivre)

Les deux satellites GPS (en avant et dans le fond)
amené par le remorquer Fregat (boules dorées),
au centre.
photo - ESA
With the same face and the same dress that Gagarin rocket, Soyuz awaits off of a French land
Hey, clever… those Europeans! Instead of storing the rocket in its turn, its like « house » that comes with it. The gantry (45 meters high) is different from other sets of Russian launch facilities (where the rocket is lying before being prepared) that it must have standing Soyuz Fregat you can attach to the top. Fregat ? Not a frigate ... Euh, yes, it’s laike an« escort-boy » (a sacred piece) that push the satellite up there. It’s obvious that it took so much time for technicians to ensure the assembly of the rocket.
And now the beautiful Soyuz rocket biding his time ... take-off from Kourou ! What a challenge! This is the first time a rocket from a French land (imagine : it’s the mythical 1'777ème shooting gear) and also the first being installed GPS satellites made «hand-sewn » in Europe. The stakes are high and prowess not so obvious from, because that we had to adapt to the Russian context.
Ah, this rocket ! The same one that sent Gagarin fifty years ago (an April 12, 1961, by a blue sky) is planted on new land. Obviously, this is not quite the same. Therefore, variations latest launchers have been developed (L, O, T, TM, TMA). To achieve the Soyuz how Europe of today. The same mouth, same dress (four conical boosters) but with a different trip : this time, everything is operated from Kourou. Thursday, October 20, 11h am (Paris time). But what happens ? The boot sequence is supeded because of a faulty valve, recorded during the filling of the tanks. Necessarily, we can’t, under the circumstances, such a challenge succeed the first time. (coming soon, the lauch)

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