dimanche 6 octobre 2019

Sous la bannière dorée de la Garde Royale Marocaine, Alain Jufer se pare d’argent lors d'un CSI 4 étoiles (150 cm)

Alain Jufer, Elian Baumann et Anthony Bourquard - Photos : rke
[Tétouan (Morocco), October 5, 2019, rke. English below] – C'est fou, tous ces sauts ! Ce vendredi 4 octobre, la 5e épreuve de 145 cm du concours comptait comme manche de sélection au Grand Prix de dimanche. Avec pas moins de 126 départs et trois pauses de 10 minutes, cela représente 5h40 y compris la remise des prix, mais sans la reconnaissance de parcours. C'est chouette ce truc. Cela me laisse le temps de repérer "mes" cavaliers suisses et de les photographier tout en prenant une pause entre l'un et l'autre.

La lourde chute de Nadja
Cependant, cette épreuve a connu une petite frayeur au passage de Nadja Peter Steiner (sur Hector). La cavalière de Saint-Gall et son cheval se sont encoublés sur le dernier oxer, laissant craindre le pire. Immobilisée quelques secondes, elle s'est assise encore un peu secouée, mais elle a dû être transportée en ambulance à l'hôpital avec semble-t-il le nez cassé. Solide et courageuse, elle espère pouvoir continuer de sauter ces prochains jours, mais cela ne sera pas évident.
Anthony Bourquard a une confiance inébranlable. 3e (145 cm) dans l'épreuve qualificative vendredi, ce n'"était pas son jour" ce samedi. Il va se rattraper pour dimanche. Belle prestation de Bettina Schnyder, 7e (120 cm) et 6e (130 cm). Pas mal pour une première participation au Morocco Royal Tour.
Alain Jufer et Cornet. - Photo : rke
Prometteur
Alain Jufer était encore un peu taciturne avant d'entamer le 1er CSI 4* (150 cm) avec barrage ce samedi soir. Mais on le connaît. Lorsqu'il est comme ça, c'est bon signe. Il gagne. Enfin, presque. Il est arrivé 2e sur son Casall parmi 4 paires sans-faute au barrage. Marc Röthlisberger (Cavaluna) est 7e. Prometteur pour le Grand Prix de ce dimanche 6 octobre à… 160 cm !
Bettina Schnyder. - Photo : rke
Les résultats des Suisses
Epreuve 1. CSI 1*. 120 cm. 7. Bettina Schnyder (Carlchen)
Epreuve 2. CSI 4*. 135 cm. 8. Marc Röthlisberger (Cashmere BS), 0/66,85. 9. Elian Baumann (Little Lumpi), 0/68''06. 14. Anthony Bourquard (Janus), 0/71''07.
Epreuve 4. CSI4*. 135 cm. 11. Elian Baumann (Little Lumpi), 0/50''29, 0/26''. 16. Marc Röthlisberger (Cavaluna), 0/53''16, 0/27''50. 28. Anthony Bourquard (Cim Air), 1/54''63.
Epreuve 5CSI 4*. 145 cm. 3. Anthony Bourquard (Janus), 0/67''42. 10. Marc Röthlisberger (Cashmere), 0/70''69. 31. Alain Jufer (Cornet), 4/74''68. 43. Elian Baumann (Campari), 8/69''93. 44. Elian Baumann (RG Ascona), 8/73''29. 
Epreuve 10. CSI 4*. 150 cm. 2. Alain Jufer (Casall), 0/74’’22, 0/35’’51. 7. Marc Röthlisberger (Cavaluna), 0/77’’65, 4/40’’30. 

Alain Jufer. Casall va bien. - Photo : rke
Under the Royal Moroccan Guard golden banner, the Swiss rider Alain Jufer wins the silver at a 4-star (150 cm) CSI


Photos on Flickr : cliquez ici

A la remise des prix de la 1ère épreuve CSI4* (150 cm), Alain Jufer (Casall) à gauche et le vainqueur, l'Autrichien Stefan Eder (Df Scarpo). - Photo : rke
[Tetouan (Morocco), October 5, 2019, rke. English below] - It's crazy, all these jumps! This Friday, October 4, the 5th 145 cm competition counted as a selection round at Sunday's Grand Prix. With no less than 126 departures and three 10-minute breaks, this represents 5h40 including the award ceremony, but without route recognition. That's a great thing. This gives me time to spot "my" Swiss riders and photograph them while taking a break between them.

Nadja's Heavy Fall
However, this event was a little frightened when Nadja Peter Steiner (on Hector) passed by. The St. Gallen rider and her horse ran away on the last oxer, raising fears of the worst. Immobilized for a few seconds, she sat down again a little shaken, but had to be transported by ambulance to the hospital with apparently a broken nose. Strong and courageous, she hopes to be able to continue jumping in the coming days, but this will not be easy.
Anthony Bourquard has an unwavering trust. 3rd (145 cm) in the qualifying event on Friday, it was not "his day" on Saturday. He's going to make up for it on Sunday. Nice performance by Bettina Schnyder, 7th (120 cm) and 6th (130 cm). Not bad for a first participation in the Morocco Royal Tour.

Promising
Alain Jufer was still a little taciturn before starting the 1st CSI 4* (150 cm) with a barrage this Saturday evening. But we know him. When he's like that, it's a good sign. He wins. Well, almost. He came 2nd on his Casall among 4 clear rounds at the dam. Marc Röthlisberger (Cavaluna) is 7th. Promising for the Grand Prix this Sunday, October 6 at... 160 cm!
 
Ajouter une légendeChute de la Belge Virginie Thonon (High tech). Plus de peur que de mal.
- Photo : rke




vendredi 4 octobre 2019

Dans les écuries de La Garde Royale Marocaine, les chevaux des Suisses ne transpirent pas, ils se laissent vivre

    Mes photos du MRT sur Flickr : cliquez ici
Anthony Bourquard aime les palmiers marocains, mais derrière un sapin s'est immiscé... et ce n'est pas lui qui l'a amené.
- Photos : rke
Anthony Bourquard. Un signe bien distinctif
dans le dos. Photo . rke 
[Tétouan (Morocco), October 3, 2019, rke] – De beaux palmiers reluisants, comme s'ils étaient cirés. Une entrée principale qui ressemble à celle d'un château fort, comme si on l'avait déplacé. Des écuries royales bordées de carrelages décorés, comme si on les avait cirés. Une place de concours étendue avec du sable aussi blanc que neige. Bref, le site de la Garde Royale Marocaine, implanté en pleine ville, est presque un fief de vacances. Non seulement parce que le vent méditerranéen rafraîchit le corps et tonifie l'esprit, mais parce que tout ce mode équestre semble prendre son temps et son pied. Tenez, par exemple, la reconnaissance d’un parcours avant une épreuve peut durer plus d’une demi-heure, parfois. Dans les coulisses, les chevaux ont l'air plutôt sereins. A 26 degrés C., ils n’ont pas l’air de transpirer du tout, du tout. On dirait qu'ils ont adopté le coin, ils prennent leur temps, se laissent vivre.

Du Roi du Maroc au roi de l'hippisme romand
À propos, Antony Bourquard, notre cavalier jurassien, national et international, m'avait suggéré un jour : "Roland, tu devrais nous suivre au Maroc".  Sur quoi je lui ai répondu : " Je veux bien, mais comment financer un tel trip ? ". De coup, je me suis lancé à la recherche de sponsors médiatiques et, recommandé par le roi de l'hippisme, Alban Poudret, rédacteur en chef du Cavalier Romand, le service de communication de R&B Presse m’a invité à cette première étape du Royal Morocco Tour (MRT).
Anthony Bourquard sous la bannière marocaine.  - Photo : rke
« Oh, il n'est pas là Alban ? Dommage, parce que c'est une référence dans notre milieu », m’ont assuré des officiels. Effectivement, je savais Alban connu dans les quatre coins du monde, mais pas autant dans entre les palmiers. Dès lors, ce sera un sacré challenge pour moi de sauter à ce niveau de plume. Je devrai rendre compte de mes aventures au prochain numéro. Je vais donc demander à Anthony Bourquard, Alain Jufer, Elian Baumann, Nadja Peter Steiner, Bettina Schnyder et Marc Röthlisberger, les cavaliers suisses en lice ici, comment faire pour sauter plus haut les obstacles. De mes comptes rendus, bien entendu. Comme Alban Poudret, je ne fais pas de cheval, je les regarder sauter et les admire tout autant que d’être en selle. Après tout, il fut un temps lointain où j’avais peur des chevaux. Maintenant, il m’ont adapté. Même ceux de Tétouan. En préambule, voilà déjà de premières images, histoire de faire envie… hi, hi, hi…
Alain Jufer : dur, dur, le premier jour. Mais pas la vie. - Photo :rke
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 Le Cavalier Romand (mensuel + web)  www.cavalier-romand.ch
·      Mes photos du MRT sur Flickr : cliquez ici

In the stables of the Royal Moroccan Guard, the Swiss horses do not sweat, they let themselves live
Elian Baumann, Alain Jufer et Marc Röthlisberger.
- Photo : rke
[Tetouan (Morocco), October 3, 2019, rke] - Beautiful shiny palm trees, as if they were waxed. A main entrance that looks like a fortified castle, as if it had been moved. Royal stables lined with decorated tiles, as if they had been waxed. An extensive competition area with sand as white as snow. In short, the site of the Moroccan Royal Guard, located in the middle of the city, is almost a holiday stronghold. Not only because the Mediterranean wind refreshes the body and tones the mind, but because this whole equestrian mode seems to take its time and its foot. For example, the recognition of a course before an event can take more than half an hour, sometimes. Behind the scenes, the horses look rather serene. At 26 degrees C., they don't seem to be sweating at all, at all. It seems they've adopted the area, they take their time, let themselves live.
Dans les allées... sur tapis
vert... - photo . rke
By the way, 

From the King of Morocco to the King
of French-speaking equestrianism
Antony Bourquard, our national and international Jura rider (Switzerland), once suggested to me: "Roland, you should follow us to Morocco".  On which I replied: "I would like to, but how can I finance such a trip? Suddenly, I started looking for media sponsors and, recommended by the king of equestrianism, Alban Poudret, editor-in-chief of the Cavalier Romand, the R&B Presse communication department invited me to this first stop on the Royal Morocco Tour (MRT). 
Panorama vu de la Garde... - Photo : rke
A unique place for the spectators. . .  Photo : rke
"Oh, he's not here, Alban? Too bad, because it's a reference in our field," officials assured me. Indeed, I knew Alban known in the four corners of the world, but not so much in between the palm trees. So it will be quite a challenge for me to jump to this pen level. I will have to report on my adventures in the next issue. I will therefore ask Anthony Bourquard, Alain Jufer, Elian Baumann, Nadja Peter Steiner, Bettina Schnyder and Marc Röthlisberger, the Swiss riders competing here, how to jump the obstacles higher. Of my reports, of course. Like Alban Poudret, I don't ride horses, I watch them jump and admire them as much as being in the saddle. After all, there was a time when I was afraid of horses. Now they've adapted me. Even those from Tetouan. First of all, here are already some first pictures, just to make you want to... hi, hi, hi, hi...
At the step in motion of the "f" of the International Equestrian Federation. - Photo : rke
Non, pas du coups de canon. - Photo : rke
Au fond, le carré d'entraînement. - Photo . rke
Repéré sur le vif. - photo : rke

dimanche 23 juin 2019

Paris Air Show 2019 : l’aviation verte doit vraiment mûrir...

C'était aussi le salon des smartphones. - Photo : rke

[Paris, June 22, 2019, rke – English below] – Décidément, le Salon du Bourget (ou le Paris Air Show) n'a pas changé de style. Mêmes infrastructures, mêmes pistes, mêmes entrées, même public et presque même avions. Cette grand-messe aéronautique et spatiale – surtout aéronautique cette année – qui s'est déroulée du 17 au 23 juin 2019 a tenu toutes ses promesses. Un monde fou, fou, fou, pour découvrir au sol des stands étendus, des pistes à perte de vue, des avions souvent les mêmes en vol, des chalets VIP bien garnis, sans oublier les traditionnels bars à saucisses (et même de pur jus de fruits) avec des colonnes d'attente à n'en lus finir. Bref, après 28 km dans les jambes en une journée, on a à peine le temps de tout voir ou tout admirer... c'est selon l'intérêt. Dans ce parcours où j'ai parfois eu du mal à me frayer un passage entre la foule (ça m'énerve des fois !) j'avais pour objectif de repérer quelques fabricants aux stands "green", l'aviation verte.
Aux jus de fruits. - Photo : rke
Un commandant au pas ! - Photo : rke
Je n'aime pas les selfies, mais je
n'ai pas eu le choix.
Il faut dire que je n'ai pas vu grand chose, sauf des équipementiers ou gros constructeurs prenant conscience de l'importance de rendre les avions toujours plus efficients, donc plus légers, avec des moteurs moins gourmands, des ailes plus profilées, des cockpits plus adaptés et nous, passagers, plus dociles encore. Tout ça, non seulement pour moins polluer, mais aussi pour la sécurité. Il y a 20 ans lorsque je me promenais sur ce même tarmac du Bourget, l'aviation verte n'était même pas dans l'imagination. Mais il ne faut pas oublier que l'Airbus A320 a été l'un des premiers avions civils à voler, au début des années nonante, avec des commandes électriques. Donc plus vérins hydrauliques pour actionner les ailerons, mais des câbles... électriques. Un peu comme relier de fils le volant d'une voiture... aux roues.
Eh, le monde. - Photo : GIFAS
Le hall des stands suisses.
Selon Boeing – qui vient d'ailleurs de recevoir une commande de 200 Boeing 737 Max8 du groupe IAG (British Airways, Iberia, Vueling et Air Lingus) – les compagnies aériennes auront besoin de plus de 40'040 avions neufs d'ici 20 ans. Airbus, se taillant la part du lion à raison de 60%. Théoriquement pour autant que ce soit possible, au cas où on aurait l'idée d'électrifier tous ces engins, ceux-ci devraient alors s'alimenter comment et où en électricité ? Je soulève la question. Et sachant qu'un Boeing 747 brûle actuellement 12'788 litres/heure, soit une consommation de 3 litres au 100 km par passager, quel est le moyen le plus écologique pour se rendre de Zurich à Singapour en moins d'un demi jour ?
Donc, pas d’électrification à tout va...
En chiffres

2 453 exposants

Exposants Français : 1185
12 régions de France (Hall 2 et Hall 4)

Exposants internationaux : 1 268 de 48 pays
26 Pavillons nationaux
Top 5 des pays exposants : Etats-Unis, Allemagne, Italie, Royaume uni, Belgique

Surface d’exposition :25 000 m²

52 000 m² de stands
335 Chalets représentant 35 000 m²de surface construite
38 000 m² de surface extérieure et de bâtiments des Exposants

50 start-ups

Issues de 21 pays

140 Aéronefs

Visiteurs :

316 470 visiteurs uniques représentant plus de 500 000 entrées
Professionnels : 139 840 ; 40% hors France représentant 185 pays
Grand Public : 176 630 visiteurs

Délégations Officielles :

Inauguration par le Président de la République lundi 17 juin
Visite du Premier Ministre Vendredi 21 juin
Visite de 9 ministres et secrétaires d’état et de nombreuses personnalités du gouvernement    

276 délégations officielles de 98 pays et 7 organisations internationales


Media :

2 700 journalistes accrédités de 87 pays

Evénements :

Paris Air Lab: 54 000 visiteurs
L’Avion des Métiers : 66 000 visiteurs

L'entrée des professionnels. - Photo : rke
EXCLUSIF !!!!! Une délégation de l'Armée suisse sur le stand de maxon motor...
avec Livia Leu, ambassadrice de Suisse en France et en Principauté de Monaco. - Photo : rke
Paris Air Show 2019:
Green aviation really needs to mature....
The European Space Agency (ESA) director
Johann-Dietrich Wörner in talks. - Photo : rke
[Paris, June 22, 2019, rke] - The Paris Air Show has definitely not changed its style. Same infrastructure, same runways, same entrances, same public and almost the same aircraft. This aeronautical and space high mass - especially aeronautics this year - which took place from 17 to 23 June 2019 kept all its promises. A crazy, crazy, crazy world, to discover on the ground extensive stands, tracks as far as the eye can see, planes often the same in flight, well-stocked VIP chalets, not to forget the traditional sausage bars (and even pure fruit juice) with waiting columns that never run out. In short, after 17 miles in the legs in one day, you barely have time to see or admire everything... it depends on the interest. On this route where I sometimes had trouble finding my way through the crowd (it sometimes irritates me!) 
A train ride is less tiring. - Photo : rke
People, people, people.
- Photo : rke
I had the objective of spotting a few manufacturers at the "green" stands, the green aviation. I must say that I haven't seen much, except for equipment manufacturers or major manufacturers who are becoming aware of the importance of making aircraft ever more efficient, and therefore lighter, with less greedy engines, more streamlined wings, more suitable cockpits and us, passengers, even more docile. All this, not only to pollute less, but also for safety. Twenty years ago, when I was walking on the same tarmac at Le Bourget, green aviation was not even in the imagination. But it should not be forgotten that the Airbus A320 was one of the first civil aircraft to fly, in the early 1990s, with electric controls. So no more hydraulic cylinders to operate the ailerons, but electric cables... electric. A bit like connecting the steering wheel of a car... to the wheels.

The hostesses in waiting for the bus
According to Boeing - which has just received an order for 200 Boeing 737 Max8s from the IAG group (British Airways, Iberia, Vueling and Air Lingus) - airlines will need more than 40,040 new aircraft within 20 years. Airbus, taking the lion's share at 60%. Theoretically as far as possible, in case we have the idea of electrifying all these machines, they should then be supplied with electricity how and where? I raise the issue. And knowing that a Boeing 747 currently burns 12,788 litres/hour, or 3 litres per 100 km per passenger, what is the most environmentally friendly way to get from Zurich to Singapore in less than half a day?
So, no electrification at all....

mercredi 15 mai 2019

Terre vivante vue de l’espace : Milan accueille la « Living Planet »… pour un peu la sauver

Le célèbre Centre des conventions de Milan avec les effigies de l'ESA. - Photo : rke
[Milan, May 15, 2019, rke. English below. Italiano sotto] – Sous l’égide de l’Agence spatiale européenne (ESA), près de 4’000 participants, scientifiques, ingénieurs, érudits de l’espace, mais aussi experts, commerçants et économistes prennent part en ce moment au Living Planet (Planète vivante) qui se tient au Centre des congrès de Milan. Des dizaines de salles de conférences pleines, presque toutes à craquer, une exposition feutrée avec des stands la plupart bleuté de la couleur du ciel, de l’espace et de la planète. Depuis ce lundi 13 mai jusqu’au vendredi 17 mai, tout ce monde est là pour voir ce qui se trame au dessus de nos têtes. Et il s’en passe des choses ! 
L'espace est proche. Une touche artistique. - Photo : rke
Si les nouvelles technologies spatiales et les découvertes scientifiques sont au cœur de l’événement, l’accent est également mis sur la manière dont l’observation de la Terre est de plus en plus utilisée afin d’améliorer la vie quotidienne, particulièrement au travers du programme européen Copernicus. Pour citer quelques exemples, l’agriculture de précision, la sécurité des opérations maritimes, les prévisions météorologiques et l’urbanisme s’appuient tous sur des données collectées depuis l’espace. Les nouvelles technologies satellitaires, la chaîne de bout en bout qui fournit des informations à valeur ajoutée à une variété d'utilisateurs ou encore les technologies émergentes, comme l’intelligence artificielle et l’apprentissage machine, créent également de nouvelles opportunités économiques. Une zone est en outre dédiée aux écoliers du primaire et du secondaire, où ils pourront procéder à des expériences, comme mesurer la pollution de l’air, ou en apprendre plus sur la planète et le changement climatique.
Dans l'espace et dans la verdure...La végétation sous surveillance par satellite.  - Photo : rke
Vous voulez u concret ? En voilà ! Evolution de la masse (et élévation à court et long terme) des glaciers en Suisse, dans les Andes, au Chili ou au Groenland. Variation des vagues et montées de eaux dans tous les océans grâce à l’altimétrie. Evaluation des températures sur les côtes et les littoraux. Détection des zones les moins ou les plus polluées. Impact et variation de la chlorophylle dans la mer Baltique. Repérage et déplacement des algues marines. Repérage des zones agricoles exploitables (arrosage, irrigation, plantation). Contrôle de la végétation par mobiles dans les zones reculées de l’Afrique. Méthodes et mesures des chutes de neige. Repérages des couches terrestres pour l’hydrologie. Etc.
L’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) y est même présente avec le Département des sciences de la Terre. Grâce à l’imagerie radar satellitaire (Synthèse d’ouverture, SAR), le Dr Andrea Marconi et son équipe d’étudiants offre des images par tomographie, technique qui permet de reconstruire le volume d’un objet à partir d’une série de mesures effectuées depuis l’extérieur de cet objet.




Living Earth from space: Milan hosts the "Living Planet"... to save it a little
A hushed universe, but close to the environment. - Photos : rke
[Milan, May 15, 2019, rke] - Nearly 4,000 participants, scientists, engineers, space scholars, but also experts, traders and economists are currently taking part in the Living Planet, which is being held at the Milan Congress Centre. Dozens of conference rooms full, almost all to bursting point, a muffled exhibition with stands mostly bluish in the colour of the sky, space and planet. From Monday, May 13 to Friday, May 17, everyone is there to see what is going on above our heads. And a lot is happening! 
While new space technologies and scientific discoveries are at the heart of the event, emphasis is also placed on how Earth observation is increasingly being used to improve daily life, particularly through the European Copernicus programme. To cite a few examples, precision agriculture, maritime operations safety, weather forecasting and urban planning are all based on data collected from space. New satellite technologies, the end-to-end chain that provides value-added information to a variety of users or emerging technologies, such as artificial intelligence and machine learning, also create new economic opportunities. In addition, there is an area dedicated to primary and secondary school children, where they can conduct experiments, such as measuring air pollution, or learn more about the planet and climate change.
Do you want something concrete? There you go! There you go! Evolution of the mass (and short and long-term elevation) of glaciers in Switzerland, the Andes, Chile or Greenland. Wave variation and rising waters in all oceans through altimetry. Assessment of temperatures on coasts and coastlines. Detection of the least or most polluted areas. Impact and variation of chlorophyll in the Baltic Sea. Identification and movement of marine algae and of workable agricultural areas (watering, irrigation, planting). Mobile vegetation control in remote areas of Africa. Methods and measurements of snowfall. Locations of terrestrial layers for hydrology. And so on...
The Swiss Federal Institute of Technology Zurich (ETH Zurich) is even present there with the Department of Earth Sciences. Using satellite radar imagery (Opening Synthesis, SAR), Dr. Andrea Marconi and his team of students provide images by tomography, a technique that allows the volume of an object to be reconstructed from a series of measurements taken from outside the object.
Vivere la Terra dallo spazio: Milano ospita il "Pianeta Vivente"..... per salvarlo un po'... 
Prelevare il polso del pianeta dallo spazio. - Photo : rke
L'entrée. - Photos : rke
[Milano, 15 maggio 2019, rke] - Sotto l'egida dell'Agenzia Spaziale Europea (ESA), quasi 4.000 partecipanti, scienziati, ingegneri, ingegneri, studiosi dello spazio, ma anche esperti, commercianti ed economisti, partecipano attualmente al Living Planet, che si tiene al Centro Congressi di Milano. Decine di sale conferenze piene, quasi tutte a punta di diamante, una mostra ovattata con stand per lo più bluastri nel colore del cielo, dello spazio e del pianeta. Da lunedì 13 maggio a venerdì 17 maggio, tutti sono lì per vedere cosa succede sopra le nostre teste. E stanno succedendo un sacco di cose! 
Le satellite de l'environnement
Sentinel-5p, fleuron de
l'ESA
Mentre le nuove tecnologie spaziali e le scoperte scientifiche sono al centro dell'evento, l'accento è posto anche sul modo in cui l'osservazione della Terra è sempre più utilizzata per migliorare la vita quotidiana, in particolare attraverso il programma europeo Copernico. Per citare alcuni esempi, l'agricoltura di precisione, la sicurezza delle operazioni marittime, le previsioni meteorologiche e la pianificazione urbana sono tutte basate su dati raccolti dallo spazio. Le nuove tecnologie satellitari, la catena end-to-end che fornisce informazioni a valore aggiunto a una varietà di utenti o tecnologie emergenti, come l'intelligenza artificiale e l'apprendimento automatico, creano anche nuove opportunità economiche. Inoltre, c'è un'area dedicata ai bambini delle scuole primarie e secondarie, dove possono condurre esperimenti, come la misurazione dell'inquinamento atmosferico, o saperne di più sul pianeta e sui cambiamenti climatici.
Des maquettes très bien
misent en évidence.
Vuoi qualcosa di concreto? Ci sei! Ci sei! Ci sei! Evoluzione della massa (e dell'altitudine a breve e lungo termine) dei ghiacciai in Svizzera, Ande, Cile o Groenlandia. Variazione delle onde e risalita delle acque in tutti gli oceani attraverso l'altimetria. Valutazione delle temperature sulle coste e sulle coste. Rilevamento delle aree meno o più inquinate. Impatto e variazione della clorofilla nel Mar Baltico. Identificazione e movimento delle alghe marine. Identificazione delle aree agricole praticabili (irrigazione, irrigazione, piantumazione). Controllo mobile della vegetazione in aree remote dell'Africa. Metodi e misure delle precipitazioni nevose. Luoghi di strati terrestri per l'idrologia. Etc. Etc.
My badge.
Il Politecnico federale di Zurigo (PF di Zurigo) è addirittura presente con il Dipartimento di Scienze della Terra. Attraverso le immagini radar satellitari (Opening Synthesis, SAR), il Dr. Andrea Marconi e il suo team di studenti forniscono immagini attraverso la tomografia, una tecnica che permette di ricostruire il volume di un oggetto a partire da una serie di misure prese dall'esterno dell'oggetto.
Grande affluenza di pubblico sullo stand dell'ESA. - Photo : rke