vendredi 9 décembre 2011

Des USA à Genève : une histoire de sauts et un bond terrestre


Photo : CHI-W Geneva
[Cape canaveral, December 9, 2011, © (rke), english below ] – Bonjour à toutes et à tous. Je vous écrit cette news à partir de ce blog (rke) pour vous signaler que vous pouvez désormais atteindre mon trip aux USA directement avec une adresse unique, soit www.rkeusa.com  
Comme vous pouvez le voir, j’en ai profité pour rafraîchir mes deux plate-formes internet, avec une remise à jour des tenants et aboutissants de ces deux blogs. J’adresse une petite pensée à toute l’équipe du cavalier Romand qui doit être en plein boulot au Concours hippique de Genève. Je rentre donc comme prévu lundi 12 décembre. J’arriverai en Suisse le 13 décembre à Genève, via Zurich. Pourquoi ? Parce que je devais être au Concours hippique et après mon extension de séjour d’une semaine, je n’ai pas pu couper mon billet ! Hihihi…

USA to Geneva : a story jump and a leap land
Hi, my dears. I am writing this post from this blog (rke) to let you know that you can at present reach my trip in the United States directly with a unique web address : www.rkeusa.com
As you can see, I took the opportunity to refresh my two internet platforms, with an update of the goals to reach. I offer a thought to the « Cavalier Romand » in full job a the « 51th International Show Jumping in Geneva - CHI-W Geneva ». So, my comeback at home is scheduled Monday, December 12. I will arrive in Switzerland on December 13 in Geneva,  via Zurich. Why ? Because I had to be at this jumping event. And after my extendedstay of one week, I was not able to cut my ticket. Hihihi…

samedi 19 novembre 2011

New trip in USA : un rover martien à ramener en Suisse


I get there soon... - Photo : rke
[ Zurich, November 17th, 2011, © (rke), english below ] –   Me voilà donc reparti aux USA pour une mission bien particulière. Tout d’abord, suivre le lancement au centre spatial Kennedy du rover martien Curiosity (le robot jumeau, mais en plus grand, comme une table de cuisine, de Spirit et Opportunity).  Puis éventuellement (plus coriace) en ramener une grosse maquette en Suisse : enfin, acquérir des lunettes avec des verres électroniques exclusives. Beaucoup de choses que je vais vous raconter sur mon blog habituel : www.rkeusa.blogspot.com.
Rejoignez-moi !

New trip in USA: a Mars rover to return to Switzerland
So, this year I return to the United States for a very specific task. Firts of all, to follow the launch, at the Kennedy Space Center, of the Mars Curiosity rover (the robot-boy, big like a kitchen table, Spirit and Opportunity). Secondly, eventually (tougher) bring back a big model in Switzerland. Finally, acquire some electronic glasses with lenses exclusive. A lot of sights that I'll tell you on my usual blog: www.rkeusa.blogspot.com.
Join me!

mercredi 2 novembre 2011

La Transjurane revue par Vincent Girardin

Vincent Girardin. Photos : rke
[ Porrentruy, October 26th, 2011, © (rke), english below ] –  La Transjurane, autoroute ? Non, la Revue Transjurane. Il ne s’agit ni plus ni moins  que d’un mag pas comme les autres. Et il y a de quoi ! 98 contributeurs prestigieux et renommés ont ainsi posé leur plume sur les pages  désormais jaunies de ces numéros édités par Roland Stähli et Laurent Boillat dans les années d’avant et d’après-guerre (1938 à 1952).  La Revue Transjurane s’est distinguée par sa présentation soignée et par la qualité de ses textes, tous inédits, grâce, entre autres à : Henri Guillemin, Victor Hugo, Jacques Prévert, Paul Claudel, ou encore Jacques Chessex, Bernard Chappuis, Charles Beuchat, etc.
Dans le cadre de l’exposition de Laurent Boillat (1911-1985) le 26 octobre 2011 au Musée de l’Hôtel Dieu de Porrentruy (MHDP), Vincent Girardin (son petit-fils et le fils de Michel, mon ancien prof d'école primaire, c’est vous dire) enseignant au Lycée cantonal, a ressorti les plus croustillantes anecdotes de ces publications, en maniant si bien le verbe que je me suis un moment perdu dans l’ère non-numérique de l’imprimerie d’antan, des textes bien choisis et de l’ambiance antique. Brrpppp… Tiens voilà mon iPhone qui vibre ! C’est quoi plus cet engin ?

-        Musée de l’Hôtel Dieu : cliquez ici
-        D’autres photos : cliquez ici

Michel Girardin,
son père, qui montre
le livre consacré à
Laurent Boillat.
The Transjurane review by Vincent Girardin
The Transjurane Highway? No, the Review Transjurane (journal)! It’s neither more nor less than a mag like no other. And there is enough ! 98 prestigious and renowned contributors have thus set their pens on the yellowed pages of these numbers now edited by Roland Stähli and Laurent Boillat in the years before and after the war (1938-1952). The Journal « Revue » Transjurane distinguished itself by its careful presentation and the quality of his writings, all unpublished, by :  Henri Guillemin, Victor Hugo, Jacques Prévert, Paul Claudel, or Jacques Chessex, Bernard Chappuis, Charles Beuchat, and more.
As part of the exhibition of Laurent Boillat (1911-1985) on 26 October 2011 at the Museum Hotel Dieu Porrentruy (MHDP), Vincent Girardin (his grand-son and the son of Michel, my former teacher of primary school… It’s to say) teacher at the Cantonal School, has emerged the most juicy stories of these publications, so by wielding the word that I have a moment lost in non-digital era of the printing of yesteryear. And wel chosen texts and old atmosphere. Brrpppp ... Here is my iPhone vibrating ! What's this gadget ?

samedi 22 octobre 2011

Dressée comme un « i », Soyouz décolle aussi bien qu'un oiseau qui quitte son nid douillet


Décollage à 12h30 le 21 octobre 2011.
- Photo : ESA
[ Darmstadt, ESOC, (D), October 21th, 2011, © (rke), english below ] – Vendredi 21 octobre. Me voilà à Darmstadt (ESOC), le Centre européen des opérations spatiales (le Houston de la NASA, en quelque sorte) pour suivre le décollage. Certes, l’Agence spatiale européenne (ESA) qui chapeaute toute l’aventure a mandaté l’Agence spatiale allemande DLR (Deutschen Zentrums für Luft- und Raumfahrt) pour une rencontre plus cossue et plus trépidante avec les médias. Normal, c’est là qu’arrivent les signaux GPS via une antenne de 30 m de diamètre installée à Weilhem. Bref, je me tiens donc à l’ESOC. La grande salle du bâtiment principal est presque pleine de bon monde. Surtout des officiels de l’ESA, mais aussi des journalistes du coin. Les images, en provenance de Kourou, sont d’ailleurs les mêmes que celles diffusées sur le web. Alors, pourquoi être là ? Ben, pour les rendre plus vivantes !
Dans le fin fond de l’azur, de gros nuages se profilent. En tout cas, c’est qu’on voit sur l’écran géant qu’on nous a dressé. Eh oui, il pleut, à Kourou. Les ingénieurs du Centre spatial sont en manches courtes. Nous, on gèle presque dans le brouillard. Quinze minutes avant l’envol, voilà le compte à rebours qui s’affiche enfin. Plus les secondes s’égrainent, plus le silence s’enchaîne et plus la tension monte. Nous sommes assis devant l’écran dans l’espoir de ne pas voir ce compteur s’arrêter. C’est notre plus grande hantise. Ça y est presque… Eh, elle part !  Il est 12h30 à Paris. Pas d’applaudissements dans la salle (pas encore). Droite comme un « i », Soyouz monte. Elle donne d’un décollage doux, comme filmé au ralenti. Alors que la pluie gifle l’objectif de la caméra principale de la TV du Centre spatial guyanais (CSG), laissant apparaître plein de gouttes, la fusée est déjà bien haut. Mais tout n’est pas fini. Il faut attendre la satellisation. Et ça, c’est un autre challenge ! L’ESA a aussi réussi le test de son nouveau système d’éjection de satellites utilisé pour la première fois dans l’espace. Les deux GPS se sont écartés en même temps ensemble pour se satelliser à 23'222 km d’altitude, soit 3h 49’ après le départ. Le CSG et nous, sommes comblés; les convives applaudissent enfin. Alors, la NASA quand est-ce qu’on vous envoie des astronautes sur orbite ?

In Darmstadt with the officials.
- Photo : rke
Tense as an "i" Soyuz lift, slowly but surely, like a bird leaving its nest
Here, I am in Darmstadt (ESOC), the European Space Operations Centre (like the Houston NASA in some way) to wait the take-off. Certainly, the European Space Agency (ESA), which oversees the whole adventure has mandated the German Space Agency DLR (Deutsches Zentrum für Luft-und Raumfahrt) to meet a more affluent and more hectic with the media. Normal, there comes the GPS signals via an antenna of 30 m in diameter located in Weilhem. In short, I would therefore like to ESOC. The great hall of the main building is almost full of good people. Especially officials of the ESA, but also journalists from the corner. The images, from Kourou, are also the same as those available on the web. So why be here, in Darmstadt ? Well, to make them more alive ! Naturally.
In the depths of the azure, clouds are looming large. In any case, its what is seen on the giant screen that we were prepared. Oh yes, it rains in Kourou. Space Center engineers are in short sleeves. We are almost in the freezing fog. Fifteen minutes before the flight, there is finally the countdown on the display. More seconds counting, more a silent linked together and more the stress up. We are seated in front of the screen in hopes of not seeing the countdown stop. It’s our greatest fear. It’s so almost ... Well, Soyouz flye away ! It’s 12:30 a.m. in Paris. No applause in the room (not yet). Tense as an "i" Soyuz lift, slowly but surely, like a bird like a bird leaving its nest. A soft launch, like filming in slow motion. While the rain slaps the lens of the camera's main TV the Guiana Space Centre (CSG), revealing lots of drops, the rocket is already high. But all is not over. We must wait the action into orbit. And that's an another challenge ! ESA has also passed the test of its new ejection system of satellites used for the first time in space. Both GPS have departed at the same time together to 23'222 km orbit at an altitude of 3 hours or 49 'after departure. The CSG and we are filled, the guests applaud… now. So, NASA, when would you like that we send your american astronauts in the space ?

vendredi 21 octobre 2011

Avec la même gueule et la même robe que la fusée de Gagarine, Soyouz attend son envol de terre française

Le portique mobile de Soyouz
à Kourou, en Guyane française.
- Photo : ESA/CNES
[ Darmstadt, ESOC, (D), October 20th, 2011, © (rke), english below ] – Eh, astucieux ces Européens ! Au lieu de ranger la fusée dans sa tour, c’est sa « maison » qui vient à elle. Ce portique mobile (45 m de haut) se différencie des autres ensembles de lancement des installations russes (où la fusée est couchée avant d’être dressée) du fait qu’il faut avoir Soyouz debout pour pouvoir y fixer Fregat en son sommet. Fregat ? Pas une frégate… Enfin si, puisque c’est l’escorteur (un sacré machin) qui finit de remorquer le satellite tout là-haut. Pas étonnant qu’il ait fallu tant de temps aux techniciens pour assurer le montage de la fusée.
Et voilà la belle fusée Soyouz qui attend son heure… de décollage, à Kourou ! Quel défi ! C’est la première fois qu’une fusée part d’un sol français (rendez-vous compte, c’est le 1’777ème tir du mythique engin) et c’est aussi la première fois qu’on y installe, en son sommet deux satellites GPS maison en provenance d’Europe. L’enjeu est de taille et la prouesse pas si évidente du fait qu’il ait fallu s’adapter au contexte russe.
Ah, cette fusée. Celle-là même qui a envoyé Gagarine il y a cinquante ans (un 12 avril 1961, par un ciel bleu) est plantée sur de nouvelles terres. Evidemment, ce n’est pas tout à fait la même. Dès lors, des variantes plus récentes de lanceurs ont été mises au point (L, O, T, TM, TMA). Pour aboutir au Soyouz façon Europe de ce jour. La même gueule, la même robe (ses quatre boosters coniques) mais avec une niaque différente : cette fois-ci, tout est opéré depuis Kourou. Jeudi 20 octobre, 11 h (heure de paris). Mais qu’est-ce qui se passe ? La séquence de lancement est interrompue à cause d’une vanne défectueuse, constatée lors du remplissage des réservoirs. Forcément, on ne peut pas, vu les circonstances, réussir un tel challenge du premier coup. (à suivre)

Les deux satellites GPS (en avant et dans le fond)
amené par le remorquer Fregat (boules dorées),
au centre.
photo - ESA
With the same face and the same dress that Gagarin rocket, Soyuz awaits off of a French land
Hey, clever… those Europeans! Instead of storing the rocket in its turn, its like « house » that comes with it. The gantry (45 meters high) is different from other sets of Russian launch facilities (where the rocket is lying before being prepared) that it must have standing Soyuz Fregat you can attach to the top. Fregat ? Not a frigate ... Euh, yes, it’s laike an« escort-boy » (a sacred piece) that push the satellite up there. It’s obvious that it took so much time for technicians to ensure the assembly of the rocket.
And now the beautiful Soyuz rocket biding his time ... take-off from Kourou ! What a challenge! This is the first time a rocket from a French land (imagine : it’s the mythical 1'777ème shooting gear) and also the first being installed GPS satellites made «hand-sewn » in Europe. The stakes are high and prowess not so obvious from, because that we had to adapt to the Russian context.
Ah, this rocket ! The same one that sent Gagarin fifty years ago (an April 12, 1961, by a blue sky) is planted on new land. Obviously, this is not quite the same. Therefore, variations latest launchers have been developed (L, O, T, TM, TMA). To achieve the Soyuz how Europe of today. The same mouth, same dress (four conical boosters) but with a different trip : this time, everything is operated from Kourou. Thursday, October 20, 11h am (Paris time). But what happens ? The boot sequence is supeded because of a faulty valve, recorded during the filling of the tanks. Necessarily, we can’t, under the circumstances, such a challenge succeed the first time. (coming soon, the lauch)

mercredi 19 octobre 2011

En jet super tonique avec Claude Nicollier

[ Payerne, September 12th, 2011, © (rke), english below ] –  Grâce à l’association Clin d’Ailes, qui propose des vols privés en avion militaire depuis Payerne, notre rédacteur responsable Roland Keller s’est offert une mission dans les airs à bord du Hunter Trainer et de surcroît avec notre astronaute helvétique Claude Nicollier. Une expérience que tout un chacun peut réaliser à condition d’être en bonne santé, d’avoir un peu de cran et d’aimer l’adrénaline. En vol, comme si vous y étiez, un récit palpitant. (…)
Base aérienne de Payerne,
12 septembre 2011, 12 h. Alors que les F/A-18 de l’armée entament leur ronde bruyante
et imposante et, en quelque sorte, majestueuse, je me prépare tout bonnement à rencontrer ces fans d’aviation. Ceux-là qui, dans leur dévouement et leur béné- volat, offrent des vols en avion militaire à des civils. Militaire ? Oui, mais sous licence privée. On monte dans de vieux zincs
à l’allure un peu vieillotte, mais qui ont été retapés, bichonnés
et lustrés. Le Mirage III et le Hunter Trainer dorment dans
un bunker au frais et sortent leur nez le temps d’une balade pour nous, les touristes. Je ne suis pas un crack des airs, ni un pilote, ni
un sportif accompli. Seulement un de ces fous d’aviation qui
ne fait que rêver de voler, et ce de surcroît avec un astronaute qui a tourné quatre fois autour du globe en navette. Vous savez, l’ex-engin spatial de la NASA,
le shuttle, qui a rendu l’âme
en juillet dernier après plus de trente ans de bons et loyaux services (lire RTS 7-8/2011). Cette envie de planer dans les cieux avec Nicollier m’est venue lorsque je l’ai vu décoller de Cap Canaveral en décembre 1999. On s’est fait signe d’un franc levé de main juste avant qu’il n’embarque dans le bus l’emmenant dans « sa » fusée Discovery. Ce jour-là, je me suis promis de rééditer l’événement
à ma façon, tel un secret bien gardé en pariant que je volerais avec lui. Pas en fusée (enfin presque), mais au moins en avion. Et lorsque Clin d’Ailes a mis au point ses vols, j’ai attendu le moment d’avoir ma bourse bien garnie pour me payer cette mission céleste. Et ce fut enfin le cas – douze ans plus tard ! Quelle attente. (...)
- Article paru dans le magazine mensuel : Swiss Engineering-rts.ch
- Interview de Christophe Keckeis : cliquez ici

A super tonic Hunter flight with Claude Nicollier
By Thanks to the association « Clin d’Ailes », which proposes private flights in military aircraft from Payerne, our responsible redactor, Roland Keller, has offered a mission in the air aboard the Hunter Trainer and in addition with our helvetic astronaut Claude Nicollier. An experience that everyone can do provided it is healthy to have some guts and love the adrenaline. In flight, as if you were there, a compelling narrative. (...)

jeudi 13 octobre 2011

L’astronaute suisse de l’ESA Claude Nicollier honoré à Lucerne

Claude Nicollier et Samuel Schmid.
Textes et photos - rke
[ Lucerne, October 8th, 2011, © (rke), english and deutsch below ] –  Honneurs et souvenirs. Pour rendre hommage et remercier Claude Nicollier – astronaute de l’Agence spatiale européenne (ESA) de 1977 à 2000 – de ses accomplissements et de sa contribution au secteur spatial suisse, la Confédération helvétique a mis sur pied samedi 8 octobre 2011 au Musée des Transports à Lucerne une cérémonie officielle en présence de l’ancien Conseiller fédéral Samuel Schmid (2000-2008).
«La Confédération a souhaité honorer la carrière exceptionnelle de son astronaute ainsi que sa contribution continue dans le domaine spatial en Suisse. Le moment nous semble juste», précise Kamlesh Brocard, collaboratrice scientifique au Domaine des affaires spatiales (Swiss Space Office, SSO) au Secrétariat d’Etat à l’éducation et à la recherche (SER) du Département fédéral de l’intérieur. « Je salue la bravoure et l’engagement de notre astronaute helvétique pour ses quatre missions dans l’espace et sa carrière de pilote de milice dans l’armée suisse (Hawker Hunter et Northrop F-5E Tiger II) », s’est félicité Samuel Schmid qui fut, à l’époque, chef du Département de la défense, de la protection de la population et des sports. (…)
-> Suite sur le site de l'ESA : cliquez ici
-> Photos de rke sur Flickr : cliquez ici

Un hommage bien rendu en présence de Samuel
Schmid et les astronautes Jean-François Clervoy (ESA)
ainsi que Charles Duke, d'Apollo 16 (NASA)
Ehrung für ESA-Astronaut Claude Nicollier
Claude Nicollier, ESA-Astronaut von 1977 bis 2000, wurde für seine Leistungen und seinen Beitrag zur Raumfahrt in der Schweiz geehrt. Am Samstag, 8. Oktober hatte die Schweizerische Eidgenossenschaft aus diesem Anlass zu einer offiziellen Veranstaltung in das Verkehrshaus der Schweiz in Luzern geladen. Mit dabei war auch Samuel Schmid, Mitglied des Schweizerischen Bundesrates von 2000 bis 2008.
„Der Eidgenossenschaft lag es am Herzen, die bahnbrechende Karriere ihres Astronauten zu würdigen und seinen kontinuierlichen Beitrag zur Raumfahrt in der Schweiz hervorzuheben. Der Zeitpunkt war jetzt gekommen“, erklärt Kamlesh Brocard, wissenschaftliche Mitarbeiterin bei der Schweizer Weltraumorganisation (Swiss Space Office – SSO), die dem Staatssekretariat für Bildung und Forschung (SBF) im Eidgenössischen Departement des Innern angehört.
„Ich bewundere die Tapferkeit und das Engagement unseres schweizerischen Astronauten bei seinen vier Missionen im Weltall und seiner Karriere als Milizpilot in der Schweizer Armee (Hawker Hunter und Northrop F-5E Tiger II)“, sagte Samuel Schmid, damaliger Leiter des Departements für Verteidigung, Bevölkerungsschutz und Sport. (...)
-> Following in deutsch on ESA web : click here

Jean-François Clervoy
à l'hure des dédicaces
Swiss ESA astronaut Claude Nicollier honored at Lucerne
Honours and souvenirs. To honor and thank Claude Nicollier - astronaut European Space Agency (ESA) from 1977 to 2000 - its achievements and its contribution to the space sector in Switzerland, the Helvetic Confederation has set up Saturday, October 8th, 2011 at the Museum of Transport Lucerne at an official ceremony attended by former federal Councillor Samuel Schmid (2000-2008).
"The federal government wanted to honor the outstanding career of the astronaut and his continued contribution in the space sector in Switzerland. The time seems right, "said Kamlesh Brocard, research associate at the Field for Outer Space Affairs (Swiss Space Office SSO) at the State Secretariat for Education and Research (SER) of the Federal Department of the Interior. "I salute the bravery and commitment of our astronaut Helvetic for its four missions in space and his career as a pilot in the Swiss army militia (Hawker Hunter and Northrop F-5E Tiger II)," welcomed Samuel Schmid, who was at the time, head of the Department of Defense, the protection of people and sports.

mardi 11 octobre 2011

« Une maison sans toit n’est pas une maison sérieuse »


Après 37 années au service des Forces Aériennes, l’ancien Chef de l’Armée suisse Christophe Keckeis assure désormais quelques mandats passionnants dans le domaine de la politique de sécurité, dont la présidence du Centre pour le contrôle démocratique des forces armées à Genève (DCAF). Instructeur de vol privé et sportif assidu, l’ex-Commandant de corps n’a pas délaissé l’aviation, sa passion de toujours, puisqu’il préside l’association Espace Passion qui, comme son nom l’indique, rassemble des mordus de l’espace.
- > Lire l'article en cliquant sur les images ci-contre


A house without a house roof is not serious "
After 37 years serving in the Air Force, former Chief of Swiss Army Swiss Christophe Keckeis now provides some exciting terms of security policy, including the chairman ship of the Centre for Democratic Control of Armed Forces (DCAF). Private flight instructor and athletic hard, the former Commander of the body has not shifted aviation, his lifelong passion, as chairman of the association Espace Passion which, as its name suggests, brings together of space enthusiasts.
- Interview in french by Roland Keller

dimanche 25 septembre 2011

Les tournesols éoliens de Hanovre

[ Hannover, September 25th, 2011, © (rke), english below ] – Sehnde (à l’Est de Hanovre), petite bourgade allemande plate comme une galette de blé garnie de champs de betteraves, dévoile ses tournesols mécaniques. Je suis bien dans cette Allemagne lointaine qui a compris les enjeux énergétiques. Eux ont déjà installé une flopée d’éoliennes. Leur doux ronron m’on laissé b.a.ba d’admiration. Je me suis endormi en dessous de l’une d’elles, juste après avoir croqué quelques clichés que voici. Pourquoi bigre vous ne supporteriez-vous pas ces belles mécaniques naturelles ?

Les photos : cliquez ici

The Hannover’s Sunflowers Wind
Sehnde (East Hanover), small German town as flat as a pancake filled with wheat fields of beets, sunflowers reveals its mechanics. I am in this distant Germany which included energy issues. Have already installed a bunch of wind turbines. Their soft purr very promptly sound let me « baba » of admiration. I fell a sleep beneath one of them, having just sketched some pictures that here. But why don’t you not support these beautiful natural mechanical ?

samedi 24 septembre 2011

Le savoir-faire suisse apprécié à l’EMO

Le stand LNS à l'EMO
L’EMO, la plus grande et la plus importante foire mondiale de l’usinage des métaux (2'100 exposants, dont 130 Suisses) a eu lieu à Hanovre du 19 au 24 septembre dernier. Cette exposition a couvert les domaines de la technique de l’usinage des métaux : machines-outils, systèmes de fabrication, instruments de précision, flux automatisés de matière, technologie des ordinateurs, électronique industrielle et accessoires. Pour faire face au franc fort, les entreprises suisses sont unanimes pour reconnaître qu’elles doivent sans cesse innover. Mais le savoir-faire suisse et surtout le service après-vente est aussi apprécié, au détriment de l’aspect financier. (...)

- Article à lire dans un prochain numéro de Swiss Engineering
- Les photos : cliquez ici

The EMO machine tool industry appreciate the Swiss know-how
The EMO, the largest and most important World's Fair in metalworking (2,100 exhibitors, including 130 Swiss) was held in Hanover from 19 to 24 September. The exhibition covered the areas of technology of metal workingmachine tools, manufacturing systemsprecision instruments, automated material flowcomputer technologyindustrial electronics and accessories. To cope with thestrong franc, Swiss companies are unanimous in recognizing that they must constantly innovate. But the Swiss know-how and above all the service is also appreciated at the expense of the financial aspect.

mardi 13 septembre 2011

Un vol super tonique


Je n'étais pas
encore dans celui-là
mais le suivant.
Photos en préparation
[ Payerne, September 12th, 2011, © (rke), english coming soon ] – Châtel-Saint-Denis, 15h35, à mi-hauteur entre ciel bleu azur et terre verdoyante. Le Hunter, avec à son bord Claude Nicollier (pilote) et moi-même, progresse à allure pépère avant d’entamer un virage à l’équerre, histoire de bifurquer sur le Chablais-Diablerets. Là, pas question de freiner. Le kérosène s’échappe des deux tuyères de l’engin en se faisant bien entendre, au dehors. Au dehors ? Oui, à l’extérieur. Nous, dans le cockpit, on est tellement bien enveloppés, bridés, calés (je vous en reparlerai de cette installation), qu’on a l’impression que l’avion nous habite. Comme si on était habillé de métal. On ne se rend même pas compte du bruit. Mais seulement voilà. Au coude du Valais, mes mollets rattachés au siège (pour nous les retirer en cas d’éjection) enflent un peu. C’est plus haut, aux cuisses, que ça comprime le plus. La pression de la combinaison anti-g (avec un tuyau relié à l’avionique) se règle automatiquement en fonction de la courbure. Ça gêne un peu, mais on s’y fait. Cette jaquette spéciale sert à empêcher le sang de descendre dans les jambes pour le faire remonter à la tête. Le buste, juste au-dessus de la ceinture, est aussi comprimé. Seulement voilà. « C’est un peu le problème au niveau du ventre pour serrer suffisamment», nous dira plus tard dans le débriefing, Claude Nicollier. Ben oui! Lorsqu’on est un peu enveloppé, il ne faut pas être trop gourmand à midi, même deux heures avant le vol, comme moi. Il faut plutôt ingurgiter un repas super tonique… La pression monte à mes tempes. La sensation des g est étourdissante, me rend un peu saoul. Je suis, une poignée de secondes, un peu mal à l’aise, mais j’aime ça, comblé par l’appareil, son pilote et le temps azur. J’me croirais dans un film . Que c’est beau les Alpes, qui défilent si vite là où l’on veut. Voilà bientôt l’Eiger… (à suivre)
Prochains sujets à lire dans Swiss Engineering RTS (reportage complet) : 
Comment on se prépare pour un vol
Claude Nicollier n’a pas perdu ses facultés d’astronautes 
Les extraordinaires  aptitudes de pilotage d’un avion historique 
J’ai piloté le Hunter

- English version coming soon
- Note les photos de Jörg Sekler et d'Espace Passion suivent prochainement


A super tonic flight
Châtel-Saint-Denis, 3:35 p.m., halfway between blue sky and green earth. The Hunter, with on board Nicollier (pilot) and myself, is progressing at pace before starting a cushy corner square, history of the fork-Chablais Diablerets. There is no question of braking. Kerosene escape of the two nozzles of the machine by getting to hear, outside. Outside ? Yes, outside. In the cockpit, it's so well wrapped, slanted, savvy (I'll talk about this installation), you get the feeling that the plane at heart. As if we were dressed in metal. We do not even realize the noise. But only now. Neck of Valais, my legs attached to the seat (for us to withdraw in case of ejection) swell a little. This is above the thighs, it compresses the most. The pressure of the G-suit (with a hose connected to the avionics) is adjusted automatically according to the curvature. It's a little embarrassed, but you get done. This special cover is used to prevent blood down the legs to make it back to the head. The bust, just above the belt, is also compressed. Only here. " It's a little problem with the stomach to tighten enough ", said me later in debriefing, Claude Nicollier. Yeah! When you are wrapped a little, do not be too greedy at noon, even two hours before the flight, like me. It should rather swallow a meal super tonic ... The pressure is on my temples. The sensation of g is stunning, makes me a little drunk. I am, a few seconds, a little uncomfortable, but I like it, filled by the device, its driver and time sky. I imagine I'm in a movie. How beautiful the Alps, that scroll so fast where you want. For nearly the Eiger ...

vendredi 9 septembre 2011

Mon vol en Hunter Trainer Historique J-4203 avec Claude Nicollier : c’est pour lundi 12 septembre !

Le Hunter Trainer TMk.68 J-4203 HB-RVW
- Photos : Espace Passion
[ Payerne, September 9th, 2011, © (rke), english below ] – Ça y est ! Mon vol avec Claude Nicollier (ex-émérite astronaute de l’ESA) est programmé pour lundi 12 septembre prochain dans l’après-midi. Evidemment, inutile de préciser que je me réjouis de ce trip. Pas seulement pour le Hunter Trainer TMk.68 J-4203 HB-RVW, mais aussi, et surtout pour être à bord avec notre astronaute suisse. Pour observer comment un si extraordinaire personnage (il est allé 4 fois dans l’espace : STS-46, STS-61, STS-75, STS-103) manœuvre un tel engin.
Un oiseau métallique pas si vieillot qu’il en à l’air. Acquis en 1976, nos forces aériennes suisses ont fait don de l’engin, en 2000, à la Fondation  du Musée de l’Aviation Militaire de Payerne, qui décida de le refaire voler. Après avoir été réparé pendant deux ans (2'400 heures de boulot), l’avion a reçu la certification de l’OFAC (Office Fédéral de l’Aviation Civile) avec le numéro d’immatriculation de jet civil historique : J-4203.
bien sanglé dans ma
 cominaison anti-g
Bref, tout est au point pour accueillir des passagers privés (payants, même pour les journalistes) et tout est mis en œuvre pour la sécurité. Le siège éjectable est du type MARTIN BAKER SHM4. Il est posé sur deux rails de guidage, avec un dispositif d’éjection équipé de trois cartouches qui s’allument dans un certain ordre. En cas d’éjection, l’accélération progressive est de +19 g au maximum ! La vitesse d’éjection initiale est de 24 m/s.
Bien entendu, il ne faut pas être trop gros pour enfiler la combinaison anti-g. Les forces centrifuges agissant dans la tête vers les pieds lors des accélérations positives empêchent l’irrigation sanguine du cerveau. Même lorsque les accélérations ne sont pas très fortes, ce phénomène provoque un rétrécissement inconscient du champ visuel, le fameux « voile noir ».
Mais rassurez-vous, si je tombe dans les pommes, ce n’est que quelques secondes. Bof, finalement, je me sens en sécurité avec Nicollier. Pas vrai ?




My Hunter Trainer Historic J-4203 flight with Claude Nicollier : it’s for Monday September 12 !
Allez-voir sur : www.clindailes.ch
Now, go on !  My flight with Claude Nicollier (ESA emeritus former astronaut) is scheduled for Monday September 12 in the afternoon. Of course, needless to say I look forward to this trip. Not just for the Hunter Trainer TMk.68 J-4203 HB-RVW, but all to be on board with our Swiss astronaut. To see how this marvelous guy (hisgone 4 times in space STS-46STS-61STS-75STS-103) move such a device.
Le musée de l'air qui
 vous fait voler
- Artilce rke dans
Swiss Engineering-rts
A bird not so old-fashioned metal it with air. Acquired in 1976, our Swiss Air Force donated that plane in 2000 to the Foundation of the military aviation museum in Payerne (VD), who decided to steal it again. After being repaired for two years (2,400 hours of work), the aircraft received certification from the OFAC (Federal Office of Civil Aviation) the registration number of civil jet historic J-4203.
In short, everything is developed to accommodate passengers private (paying even the journalists) and everything is made to ensure safety. The ejection seat is of type MARTIN BAKER SHM4. It rests on two guide rails, with an ejection device with three cartridges that turn in a certain order. In case of ejection, the gradual acceleration is maximum of 19 g ! The initial ejection velocity is 24 m/s.
Of course, it’s necessary to not be too big to put on the G-suit. The centrifugal forces acting in the head to the feet when accelerating positive impede blood flow to the brain. Even when accelerations are very high, this phenomenon causes a narrowing of the visual field unconscious, the famous « black veil ».
Rest assured, if I faint, it’s only for a few seconds. But ultimately, I feel safe with Nicollier. Right ?

  • Cristophe Keckeis and the U.S. Space Shuttle : cliquez ici

samedi 3 septembre 2011

En tandem : bienvenue sur ce blog

[ english below ] - J'ai le plaisir de vous faire découvrir ce blog qui est, en quelque sorte, un relais de celui déjà existant : www.rkeusa.blogspot.com. J'ai décidé de le baptiser rkech (rke, pour mon nom et ch pour Confédération Helvétique). Il s'agit de vous faire découvrir mes trips autres que ceux des USA. 
Petite requête : ces blogs sont financés par des publicités sponsorisées de Google. N'hésitez donc pas à cliquer sur un lien ou l'autre, cela me soutiendra dans mes démarches. Merci !

Welcome on my duo-blog 
I am pleased to show you this blog, a relay of an other already blog exists www.rkeusa.blogspot.comI chose rkech (RKE, for my name and hp for Helvetic Confederation). It's to show you an others trips or regards than the United States.
Small request : these two blogs are funded by sponsored Google advertisementsDo not hesitate to click on a link or an other one for support me in my efforts.Thank you !