vendredi 4 octobre 2019

Dans les écuries de La Garde Royale Marocaine, les chevaux des Suisses ne transpirent pas, ils se laissent vivre

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Anthony Bourquard aime les palmiers marocains, mais derrière un sapin s'est immiscé... et ce n'est pas lui qui l'a amené.
- Photos : rke
Anthony Bourquard. Un signe bien distinctif
dans le dos. Photo . rke 
[Tétouan (Morocco), October 3, 2019, rke] – De beaux palmiers reluisants, comme s'ils étaient cirés. Une entrée principale qui ressemble à celle d'un château fort, comme si on l'avait déplacé. Des écuries royales bordées de carrelages décorés, comme si on les avait cirés. Une place de concours étendue avec du sable aussi blanc que neige. Bref, le site de la Garde Royale Marocaine, implanté en pleine ville, est presque un fief de vacances. Non seulement parce que le vent méditerranéen rafraîchit le corps et tonifie l'esprit, mais parce que tout ce mode équestre semble prendre son temps et son pied. Tenez, par exemple, la reconnaissance d’un parcours avant une épreuve peut durer plus d’une demi-heure, parfois. Dans les coulisses, les chevaux ont l'air plutôt sereins. A 26 degrés C., ils n’ont pas l’air de transpirer du tout, du tout. On dirait qu'ils ont adopté le coin, ils prennent leur temps, se laissent vivre.

Du Roi du Maroc au roi de l'hippisme romand
À propos, Antony Bourquard, notre cavalier jurassien, national et international, m'avait suggéré un jour : "Roland, tu devrais nous suivre au Maroc".  Sur quoi je lui ai répondu : " Je veux bien, mais comment financer un tel trip ? ". De coup, je me suis lancé à la recherche de sponsors médiatiques et, recommandé par le roi de l'hippisme, Alban Poudret, rédacteur en chef du Cavalier Romand, le service de communication de R&B Presse m’a invité à cette première étape du Royal Morocco Tour (MRT).
Anthony Bourquard sous la bannière marocaine.  - Photo : rke
« Oh, il n'est pas là Alban ? Dommage, parce que c'est une référence dans notre milieu », m’ont assuré des officiels. Effectivement, je savais Alban connu dans les quatre coins du monde, mais pas autant dans entre les palmiers. Dès lors, ce sera un sacré challenge pour moi de sauter à ce niveau de plume. Je devrai rendre compte de mes aventures au prochain numéro. Je vais donc demander à Anthony Bourquard, Alain Jufer, Elian Baumann, Nadja Peter Steiner, Bettina Schnyder et Marc Röthlisberger, les cavaliers suisses en lice ici, comment faire pour sauter plus haut les obstacles. De mes comptes rendus, bien entendu. Comme Alban Poudret, je ne fais pas de cheval, je les regarder sauter et les admire tout autant que d’être en selle. Après tout, il fut un temps lointain où j’avais peur des chevaux. Maintenant, il m’ont adapté. Même ceux de Tétouan. En préambule, voilà déjà de premières images, histoire de faire envie… hi, hi, hi…
Alain Jufer : dur, dur, le premier jour. Mais pas la vie. - Photo :rke
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 Le Cavalier Romand (mensuel + web)  www.cavalier-romand.ch
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In the stables of the Royal Moroccan Guard, the Swiss horses do not sweat, they let themselves live
Elian Baumann, Alain Jufer et Marc Röthlisberger.
- Photo : rke
[Tetouan (Morocco), October 3, 2019, rke] - Beautiful shiny palm trees, as if they were waxed. A main entrance that looks like a fortified castle, as if it had been moved. Royal stables lined with decorated tiles, as if they had been waxed. An extensive competition area with sand as white as snow. In short, the site of the Moroccan Royal Guard, located in the middle of the city, is almost a holiday stronghold. Not only because the Mediterranean wind refreshes the body and tones the mind, but because this whole equestrian mode seems to take its time and its foot. For example, the recognition of a course before an event can take more than half an hour, sometimes. Behind the scenes, the horses look rather serene. At 26 degrees C., they don't seem to be sweating at all, at all. It seems they've adopted the area, they take their time, let themselves live.
Dans les allées... sur tapis
vert... - photo . rke
By the way, 

From the King of Morocco to the King
of French-speaking equestrianism
Antony Bourquard, our national and international Jura rider (Switzerland), once suggested to me: "Roland, you should follow us to Morocco".  On which I replied: "I would like to, but how can I finance such a trip? Suddenly, I started looking for media sponsors and, recommended by the king of equestrianism, Alban Poudret, editor-in-chief of the Cavalier Romand, the R&B Presse communication department invited me to this first stop on the Royal Morocco Tour (MRT). 
Panorama vu de la Garde... - Photo : rke
A unique place for the spectators. . .  Photo : rke
"Oh, he's not here, Alban? Too bad, because it's a reference in our field," officials assured me. Indeed, I knew Alban known in the four corners of the world, but not so much in between the palm trees. So it will be quite a challenge for me to jump to this pen level. I will have to report on my adventures in the next issue. I will therefore ask Anthony Bourquard, Alain Jufer, Elian Baumann, Nadja Peter Steiner, Bettina Schnyder and Marc Röthlisberger, the Swiss riders competing here, how to jump the obstacles higher. Of my reports, of course. Like Alban Poudret, I don't ride horses, I watch them jump and admire them as much as being in the saddle. After all, there was a time when I was afraid of horses. Now they've adapted me. Even those from Tetouan. First of all, here are already some first pictures, just to make you want to... hi, hi, hi, hi...
At the step in motion of the "f" of the International Equestrian Federation. - Photo : rke
Non, pas du coups de canon. - Photo : rke
Au fond, le carré d'entraînement. - Photo . rke
Repéré sur le vif. - photo : rke