jeudi 7 août 2014

Rosetta et « Tchouri » 67P filent désormais le parfait amour en tandem entre Mars et Jupiter

Kathrin Altwegg de l'Institut de Physique de l'Université de Berne en direct à Darmstadt. - Photo : rke
La conférence de presse à Darmstadt.
- Photo : rke
Le noyau de la comète photographié
sur l'écran principal lors de la
conférence de presse. - Photo : rke
[Darmstadt (D), August 6th, 2014, (rke) ]  - Non, non !  Elle ne s’est pas posée sur la comète 67P, Rosetta. Ce fameux 6 août, l’engin de l’Agence spatiale européenne (ESA) a juste virevolté autour de l’astéroïde. Comme deux danseurs de tango, l’un, le caillou, meneur, a happé l’autre, la danseuse pour désormais s’unir pendant tout le reste du voyage. Rosetta va ainsi danser avec sa comète jusque vers fin 2015. La sonde tentera de larguer en novembre un module (Philae) qui va tenter de s'accrocher à l'astre pour l'étudier au plus près. La manœuvre de ce mois d’août n’était donc pas une mise sur orbite réelle — cela étant programmé dans trois mois — mais plutôt une sorte de satellisation.
Présentation d'une partie de la surface de lecomète.
- Photo : rke
Aujourd'hui, Rosetta drague donc Churyumov-Gerasimenko, « Tschouri » pour les intimes, et, durant les six prochaines semaines, elle évoluera sur deux trajectoires triangulaires face à la comète, d'abord à une distance de 100 km, puis de 50 km. Au final, Rosetta essaiera de se placer sur une orbite rapprochée quasi circulaire à 30 km d’altitude de l’astre. Et Dame sonde doit se rapprocher progressivement de sa « Tchouri » le 11 novembre, puis larguer son fameux module de descente qui devrait aller harponner (ou l’agripper) l’astre afin de mieux le conquérir.
Rosetta embarque 11 instruments scientifiques, dont un, ROSINA, où la Suisse collabore, via l’Université de Berne. Sorte de renifleur, cet appareil analysera les gaz qui s'échappent du noyau de la comète. Il permettra de déterminer la composition chimique ainsi que la température de l’atmosphère et de l’ionosphère de Churyumov-Gerasimenko. Les données ainsi recueillies permettront d’obtenir une meilleure compréhension de l’origine des comètes, de la formation du système solaire et éventuellement de l’apparition de la vie. En effet, les astronomes pensent que les comètes contiennent des éléments qui pourraient être les premières briques chimiques qui ont permis à la vie de se développer sur la Terre.
La comète 67P/Churyumov-Gerasimenko et Rosetta évoluent donc maintenant en tandem à 405 millions de kilomètres de la Terre, quasiment à mi-distance entre les orbites de Jupiter et de Mars et se dirigent vers le système solaire interne à une vitesse de presque 55’000 km/h.
Ouah ! Ils s’aiment ces deux-là !

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Rosetta and "Tchouri" 67P now spin in the perfect-love-tandem between Mars and Jupiter
Jean-Jacques Dordain, General Director of the European Space Agency (ESA). - Photo : rke
Pr. Hans Balsiger and Dr. Annette Jäckel
in Darmstadt. - Photo : rke
But, no ! Rosetta did not yet land on the comet 67P this Wednesday, August 6, 2014. The spacecraft of the European Space Agency (ESA) just spins around the asteroid. Like two tango dancers, one, the stone guard, has caught the other dancer to now unite for the rest of the trip. So, Rosetta will dance with its comet until about late 2015. The satellite will attempt to drop a module in November (Philae) who will try to hold on to the star to study closer. Maneuver that August was not a real orbit placing – that’s programmed in three months - but rather a kind of orbiting.
Today, Rosetta therefore drag the comet ("Tschouri" for friends), and during the next six weeks, it will evolve on two paths triangular face the comet, first at a distance of 100 km and 50 km. In the end, Rosetta will try to put on a nearly circular orbit close to 30 km altitude of the star. And Dame probe should gradually approach its « Tschouri » on Nov. 11, then dumped his famous descent module that should go spear (or grab) the star to better conquer.
Bof, selfie of me ! I did not sleep... 
ESOC Main Entry.
- Photo : rke
Rosetta features 11 scientific instruments, including one ROSINA, where Switzerland is working through the University of Bern. Sort of sniffer, this device will analyze the gases escaping from the comet nucleus. It will determine the chemical composition and temperature of the atmosphere and ionosphere of Churyumov-Gerasimenko. The data collected will help to get a better understanding of the origin of comets, the formation of the solar system and eventually the appearance of life. In fact, astronomers believe that comets contain elements that could be the first chemical building blocks that have allowed life to develop on Earth.
Comet 67P / Churyumov-Gerasimenko and Rosetta is now moving in tandem at 405 million kilometers from Earth, almost midway between the orbits of Jupiter and Mars and head to the inner solar system at a speed of almost 55’000 km / h.

Wow! They love these two!
The Mission Control Room at the European Space Operations Centre (ESOC) after the operations.
- Photo : rke

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